NOUS POUVONS DÉFINIR LA COMMUNICATION DIGITALE EN CES TERMES POUR NE CITER QUE PHILIPE GÉRARD DANS SON ARTICLE PUBLIÉ SUR COMMUNICATION-WEB.NET ;
QU’EST-CE QUE LA COMMUNICATION DIGITALE ?
‘La communication digitale, c’est en effet, d’abord, la numérisation des supports d’information. Mais au-delà, c’est aussi envisager la communication d’entreprise comme un écosystème entier, un environnement qui englobe et agit sur les trois dimensions du Digital.
… LA COMMUNICATION DIGITALE DÉFINIT, DANS UN ÉCOSYSTÈME NUMÉRIQUE, LA STRATÉGIE ET LES ACTIONS DE COMMUNICATION À MENER SUR LE WEB, LES MÉDIAS SOCIAUX ET LES TERMINAUX MOBILES’
Le constat est consternant quant à l’avancé de la communication digitale au Burkina Faso surtout lié à ce que j’appellerais le manque de culture informatique.
Cette forme de communication est carrément inexistante dans la plupart des secteurs d’activités.
Cependant les avantages de cette forme de communication ne sont plus à démontrer, il est vrai que le marketing digital comporte des avantages certains surtout pour les entreprises: données en temps réel, ciblage comportemental, facilement ajustable et un coût moins élevé.
Ainsi l’exploitation de cette ressource dans le monde entrepreneurial reste capitalistique en termes de prospects à engranger de par le nombre croissant des utilisateurs d’internet.
Ces cinq dernières années ont vu l’augmentation continu des utilisateurs de téléphonie mobile et par ricochet de l’internet mobile de même que l’amélioration de la qualité de la connexion internet par la plupart des FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet).
Par ailleurs de façon objective il y a de réels défis à relever concernant cet aspect de la communication dans le pays des hommes intègres.
D’abord les fournisseurs d’accès à internet ont encore du travail à faire vu le caractère instable de la connexion internet et ses coûts hors norme.
Ensuite les Ecoles de commerce ou de communication n’intègrent pas cette formation dans leur programme alors que ce sont les domaines de prédilection. Il y a manifestement donc un manque de formation dans le domaine d’où l’absence de professionnels. Dans le meilleur des cas il s’agira d’autodidactes qui tentent de s’affirmer.
Troisièmement je dirai qu’il y a une certaine négligence de la part des différentes entités vis-à-vis de la communication digitale. D’autres nourrissent parallèlement un sentiment de méfiance envers les professionnels des domaines assimilables à des apprentis sorciers illusionnistes.
Ils sont souvent trop occupés par le retour sur investissement sans vouloir réellement investir ce qu’il faut. Cette situation est totalement déplorable.
Un de mes anciens clients a voulu que je lui rapporte plus de cent mille (100.000) Francs CFA en un mois avec un investissement de dix mille (10.000) Francs CFA.
Mon expérience dans le domaine de la communication digitale m’a permis de relever plusieurs difficultés et j’y reviendrai dans un prochain article.
Un article publié sur Evènement du 4 Décembre 2013 intitulé
» Politiques et réseaux sociaux au Burkina, c’est une déception »décrit de façon symbolique la situation catastrophique que nous vivons au Burkina Faso particulièrement dans le domaine de la politique.
Ce texte se veut une invite à une plus grande prise de conscience du phénomène afin de permettre à notre beau pays d’être au diapason des nouvelles technologies.